Veillée lecture du 2 décembre

Publié le par Cercle littéraire des amateurs de tisanes

Voilà tout ce que vous avez lu, aimé ou pas aimé :

-la maîtresse qui avait peur des enfants, d’Ingrid Thobois : fin trop abrupte, pourtant il avait bien débuté, sur une thématique intéressante :

Madame Flappi est la nouvelle maîtresse d'une école en banlieue parisienne. Elle est très belle mais en revanche, elle n'est pas très sympa et a toujours l'air de mauvaise humeur. Nour et Zina, les deux amies inséparables, se posent beaucoup de questions sur elle. Elles pensent même que Madame Flappi a peur des élèves. Mais pourquoi ? Nour, Zina et leurs amis ont trouvé l'explication : la maîtresse n'est pas d'ici, elle vient sûrement de Paris et c'est pour cela qu'elle a peur d'eux... A cause des informations, Madame Flappi a sûrement une vision très négative de la banlieue. Mais comment s'y prendre pour lui faire changer d'avis ?

- Billie, d’Anna Gavalda : l’histoire d’une jeune femme au fond du trou au sens propre comme au figuré. Avec une mention spéciale pour le langage.

- Couleur de peau : miel, de Jung : très bien, tout comme le soleil, son métier, c’est de tourner de Sorya Khaldoun.

- Marc Lévy,une autre idée du bonheur : c’est gnangnan ! un pseudo thriller.

-Fausse passe, de Firmin Mussard : Ne donne vraiment pas envie d’aller vivre dans les îles ! Si le décor est paradisiaque, la vie y est en effet souvent dure.

- Hiver, de Mons Kallentoft : Pas rentrée dedans

- Le dernier tigre rouge de Jérémie Guez, bien aimé avec une préférence pour le polar que nous avions déjà évoqué : Paris la nuit.

- Un petit livre oublié sur un banc, de Jim : une BD gentillette, qui donne malgré tout envie de lire la suite

- La fugue de l’escargot : un livre qui dépayse, fait voyager, réfléchir.

Veillée lecture du 2 décembre

- Debout-Payé, de Gauz, Le Nouvel Attila, 2014 :

Des épisodes de la vie d'Ossiri, Ivoirien sans papiers installé en France ayant vécu l'évolution du métier de la sécurité, alternent avec les observations de l'auteur, vigile de grands magasins à Paris, sur le fonctionnement des grandes enseignes et le comportement de leur clientèle. Prix des libraires Gibert Joseph 2014. Premier roman.

L’auteur aborde dans ce livre des sujets graves en étant léger, il a un regard vif sur les situations qu’il dépeint.

-Brunhilde d’en face, d’Ingrid Thobois : là encore, un bon roman jeunesse dont la fin est abrupte.

- Sollicciano, d’Ingrid Thobois toujours : un roman adulte qui instille un sentiment de malaise. La folie est là, sous-jacente, et la fin… ne soulage pas.

-Whiteout, de Greg Rucka et Steve Lieber : un polar en BD, en Antartique :

L'Antarctique. Froid, désert, rien que de la neige et de la glace sur des kilomètres et des kilomètres. Carrie Stetko est un Marshal américain et la banquise est devenue sa maison. Elle a trouvé dans son immensité un endroit où elle peut oublier son passé troublé et se sentir en paix… …Jusqu'à ce que quelqu'un commette un meurtre dans sa juridiction et brise le calme qui régnait.

Veillée lecture du 2 décembre

BD toujours, la série Elfes : vu que chaque tome présente un monde, on attend qu’ils se rencontrent.

Les suprêmes, d’Edward Kelsey Moore : on passe du rire aux larmes dans ce roman que vous êtes nombreuses à avoir beaucoup aimé. Il y a de l’humour, une belle façon de parler, on se marre bien jusqu’à la fin, comme avec des copines.

En moins bien et pas mieux : de A. Le Guilcher : si le premier était un peu halluciné, la suite est toujours aussi délirante, en forme de caricature de la vie américaine et de ses excès (je bois, je fume, je sniffe et je fais des affaires louches…)

Emma. Un pélican à la con. Une station balnéaire aux Etats-Unis. Un Allemand qui tourne. Une tribu de hippies crados. Le moral dans les bottes. Une dune qui chante. Cassavetes, Kurosawa et Huey Lewis. Un pressing. Un verre de trop. Une équipe TV. Puis une autre. Richard. Love in Vain. Un requin et un marteau. Un coup de feu. Du sang sur le sable. Une Chevrolet Impala. Le bruit des vagues. L'amour à trois. L'amour tout seul. Une lettre d'amour. La vie qui continue. En moins bien.

Des nœuds d’acier, de Sandrine Collette : Un polar qui se lit vraiment bien, que certaines lectrices ont trouvé plus plombant que d’autres (peut-être que c’est parce que c’est si extrême qu’on peut ne pas se sentir trop abattue ? ça rend les choses irréalistes même si c’est, tout de même, vraisemblable).

La mer et le silence, de Peter Cunningham : bien aimé

 

Veillée lecture du 2 décembre

- Lydie Salveyre, Pas pleurer : le Goncourt de cette année est d’une lecture assez lourde sur à sa structure sans paragraphes. Par ailleurs, il y a de nombreux passages en espagnol non traduits qui gênent la lecture, et en « Fragnol ». L’auteure y relate la vie de sa mère en 1936, au moment de la répression des révolutionnaires par Franco. Un roman qui à la différence de Pierre Lemaître demande des efforts :

Deux voix entrelacées.
Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre "les mauvais pauvres".
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et "mauvaise pauvre", qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent et qui font apparaître l’art romanesque de Lydie Salvayre dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeuseme
nt malmenée.

Veillée lecture du 2 décembre

- Charlotte, de Foenkinos : il diffère de ses autres romans, du point de vue de la forme (une sorte de poésie en prose) et du fond : l’héroïne du roman est une artiste, Charlotte Salomon, qui mourra en déportation.

Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant: "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.

- Kaleb, de Myra Eljundir (pseudonyme d’Ingrid Desjours, auteure de policiers française) : Roman à destination des grands ados et adultes, avec un côté un peu fantastique :

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveil
ler?

Veillée lecture du 2 décembre

Prochaine veillée l'année prochaine,
le mardi 13 janvier à la médiathèque de Morez.

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Nous vous souhaitons une très bonne fin d'année !

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